« Dormir est bon pour le cœur » Sciences et Avenir, numéro 744, février 2009
Selon Christopher Ryan King, de l'université de Chicago, qui publie ses travaux dans le Jama (prestigieuse revue médicale américaine), « La qualité et la durée du sommeil sont en passe de devenir des indicateurs santé comme la tension artérielle ou d'autres données biologiques ». « Les gros dormeurs ont un coeur plus solide », dit-il au terme d’une étude conduite par lui-même et son équipe. Selon cette étude, poursuivie durant 5 ans : « sur les 495 personnes suivies, celles qui ont dormi en moyenne 1 heure de plus par nuit ont présenté un moindre risque de calcification des artères coronaires, facteur prédictif de maladies cardiaques ».
Sciences et Avenir note aussi que « dans un autre domaine, une étude, réalisée par le Centre de santé universitaire McGill à Montréal (Canada), relève que 52,4% des patients souffrant de troubles du comportement en sommeil paradoxal développent une maladie neurodégénérative comme Parkinson ou Alzheimer dans les 12 ans suivant leur diagnostic initial ». Le magazine souligne que « ces pathologies sont actuellement difficiles à diagnostiquer avec certitude avant un stade très avancé, car les médecins manquent de données sur les symptômes annonciateurs. En connaître au moins un constitue une avancée importante ».