« Une clé de la dépression dans le cancer »
LM Pyter et coll. Proc Natl Acad Sci USA (2009), publication en ligne.
Plusieurs facteurs contribuent à la dépression chez les patients atteints de cancer : l’impact psychologique de la maladie, bien sûr, mais aussi les effets secondaires de la chimiothérapie, ou encore la libération de cytokines par la tumeur. Des travaux américains chez le rat suggèrent en effet que les tumeurs cancéreuses sont capables d’induire des altérations de l’humeur de manière directe (par l’élévation des cytokines pro-inflammatoires au niveau cérébral) et indirecte (par l’affaiblissement de la réponse glucocorticoïde au stress). La participation relative de chacun de ces mécanismes reste toutefois à éclaircir. Ces travaux, publiés dans les « Proceedings » de l’Académie des sciences américaine indiquent aussi que l’hippocampe pourrait être la structure neurologique où convergent les voies de signalisation endocrine et immunologique pour induire les comportements de type dépressif observés dans les affections chroniques.